Qui n’a pas dégusté un jour le vin de noix de tante Jeanne ou celui de mémé Catinou ? C’est par excellence l’apéritif traditionnel de campagne. Dans les régions du Sud-Ouest, on le rebaptisait même “porto”. Mais qu’il était bon ce pseudo-porto fait avec les noix du verger, le vin de la vigne – parfois de la piquette ! – et la gnôle du grand-oncle bouilleur de cru. Certes, c’était le temps où la France était paysanne et vivait beaucoup en autarcie. Mais pourquoi abandonner le meilleur de nos traditions ? Préparé dans les règles de l’art et avec des ingrédients de qualité, ce vin de noix vaudra tous les apéritifs du commerce.
Fin juin, les noix cueillies sont très tendres et peuvent être transpercées par une aiguille ou coupées en morceaux sans rencontrer de résistance, car la coque ne s’est pas encore formée à l’intérieur du brou et les cerneaux en sont encore au stade gélatineux.
On dit que les meilleures noix sont celles de la Saint-Jean (qui tombe le 24 juin), mais cela dépend des régions et de la météo. D’un endroit à l’autre, d’une année à l’autre, la date idéale de cueillette a lieu entre le 24 juin et la mi-juillet. Si les noix ont commencé à faire leur bois et qu’il faut forcer pour les transpercer ou les couper, elles sont déjà trop vieilles. Inutile donc d’insister car le vin serait amer.
Et il va sans dire qu’on ne peut vraiment pas employer des noix sèches.
- 1 bonbonne de 10 litres
- 35 noix vertes Compter 7 noix/litre de vin.
- 5 l de vin rouge Choisir une qualité supérieure.
- 2/3 l d'eau de vie
- 2 kg de sucre
- 1 gousse de vanille
- 1Cassez les noix, couper la gousse de vanille en deux, et fendre chaque moitié.
- 2Mettre les ingrédients dans une bonbonne.
- 3Laisser macérer 50 jours, remuer la bonbonne de temps en temps.
- 4Filtrer avec des filtres à apéritif.
Que pensez vous de cette recette ?